Leafers

Ce qui suit est une fidèle retranscription de ce qu'il s'est vraiment passé le weekend dernier (du 7 au 10mai 2015)

Jeudi soir nous nous sommes tous retrouvés au camping en bord de mer, à saint jean de luz.
Pour nous, arrivée vers 20h30, l’apéro était déjà en cours, on a juste eu à suivre le mouvement.
Puis le repas : des tacos basque, préparés à la plancha par le chef…







En fait ça s’appellerais des « Talos », genre de crêpe a la farine de maïs, c’est vraiment infâme, mais afin de ne pas vexer nos hôtes, j’en reprendrais 4 fois.
Au milieu du repas arriveront Christophe et Isa, suivit de près par Antoine, Carine, Lester et les doudous, il était alors 22h30…



Curieusement à 22h45 on ne voit plus Antoine, partis pisser, ou vomir ? Certains étaient tentés d’appeler la gendarmerie, mais à ce moment la Carine nous dit que le pot de Nutella avait disparue aussi. Sur le coup elle était un peu fâchée, elle ira se coucher et nous dira, en claquant la porte de sa tente que ce n’est pas la première fois qu’il lui fait le coup du Nutella.

Du coup, j’irais me coucher aussi, et pendant que je m’endors j’entendrais certains s’afférer à chercher un portefeuille qu’ils ne trouveront pas, et plus tard une série qui démarre… Puis plus rien, forcément je dormais…

Au petit matin, j’irais sur la plage pour promener le chien, en faisant bien attention de ne pas dépasser la zone non surveillé.



D’un coup, au loin, je vois un corps dénudé allongé sur le sable, je m’approche, le chien urine dessus (il fait toujours ça pour s’accaparer ce qui ne lui appartient pas), c’est un homme de grande taille tenant en sa main un objet contondant, en fait un pot de Nutella vide.
Vous aurez compris qu’il s’agissait d’Antoine, j’ai pris quelques photos, mais il m’a fait jurer de ne pas les publier, alors je les montrerais que sur présentation du formulaire cerfa 435-25bis dument complété et signé.

Le temps qu’il se débarbouille, les autres étaient déjà debout et près à prendre leur place dans le trafic.



Donc départ en direction de la montagne, en passant par Saint Jean de Luz puis Ascain



ou nous feront une pose sur un parking avec vue sur le cimetière.



C’est chouettes les pauses dans les parkings, moi ça me fait penser aux vacances, quand on s’arrête sur les aires d’autoroutes.
Au loin, nous verrons des inscriptions rupestres, qui dateraient de 540 av JC, sorte de message à destination des divinités (des scientifiques sont sur le coup depuis fort longtemps, mais n’ont toujours pas trouvé le sens du message)



Puis nous rentrerons dans le vif du sujet, enclenchement des moyeux et passage en courtes













D’après les organisateurs, ce serait le pire chemin de tout le WE, bon… pas grave, on est venue pour se reposer après tout… Sauf que, ils s’étaient un peu planté dans l’orga et ce n’est que dimanche soir qu’ils s’apercevront que Dominique tenait la carte à l’envers. Les mauvaises langues diront que c’est sa faute si le WE a été pourris, d’autres diront que c’est parce qu’il a une conduite à droite, mais, pour pas les vexer, nous dirons que c’était un excellent week-end.

La suite... en suivant...

Encore, encore!!!!!

Encore, encore, encore !! Encore..Tonton jamal

(mais faudra que je mette MA version !)

Voila une interprétation somme toute très personnelle mais néanmoins talentueuse... j’attends la suite avec impatience!

Avant la pause midi nous nous arrêterons pour jeter un œil au bivouac du vendredi soir et vérifier la bonne mise en place des table (on ne rigole pas avec la disposition des tables ici.
Certains s’essayeront à la pala (la j’ai pris une dizaine de photo mais je m’étais trompé d’appareil , alors faudra attendre après mayalis…)

Nous ferons la pause de midi en bordure de piste, à côté d’une fontaine que des cantonniers étaient en train de nettoyer, nous leur proposerons un coup à boire mais ils nous répondront : Inoiz aperitiboa arteko alkohol



Domi étant décidemment un très mauvais guide nous finirons par nous retrouver au sommet d’un col au milieu de chevaux sauvages, munis de cloches.



On met des cloches à certains pour les entendre arriver, en effet ces chevaux sont extrêmement curieux, à tel point que des randonneurs sont régulièrement surpris, prennent peur et se jettent par les falaises (tout le troupeau y passe généralement), on nous a même raconté l’histoire d’un touriste Aveyronnais qui s’était réveillé un matin avec un étalon dans sa 2 seconds (les étalons aiment le Nutella aussi)…









Nous trouverons aussi quelques restes de rongeurs, preuve que les chevaux sont particulièrement dangereux.



On reprendra rapidement la route...



Avant l’apéro du soir, nous prendrons l’apéro du gouter dans un petit village typiquement basque, ses maisons, ses bars, son fronton et les joueurs de cartes à l’intérieur du bar.
Roland nous a compté quelques traditions locales (les sous qu’on met dans le béret, le jeu de carte, le vin blanc qui pétille a peine…etc…), mais n’ayant pas pris mon dictaphone avec moi, je n’ai aucun souvenir des mots employés…



Après le gouter on reprendra la route en direction du pas de Roland (il n’y a pas de lien entre Roland et le pas de Roland, l’un étant pas sage et l’autre étant un passage)



Pis pause le temps de s’arrêter pour prendre des poses devant les maisons de hobbits dans les arbres.




D’ailleurs, j’en profite pour vous soumettre une comparaison…

jamal a écrit:Sauf que, ils s’étaient un peu planté dans l’orga et ce n’est que dimanche soir qu’ils s’apercevront que Dominique tenait la carte à l’envers.

aperçu dominique ce midi, vers chez wouam...

et à priori..la carte...



..ben j'crois qu'il ne l'a toujours pas retourne!!!!!

Allez, allons au bivouac, une bonne heure de montée et descente pour arriver dans un coin un peu paumé...



Mais spécialement réservé pour nous.





Sur place, il y a l’eau courante (au fond du ravin),

Les toilettes :


Et l’électricité fournie par Mr Genyx.


Évidemment en bordure d’un précipice, j'ai demandé à Manon de s'accrocher a la paroi pour donner une idée de la hauteur...


D’autres cayolar inoccupé alentour, ceux-ci ont été réservé à l’avance pour les ronfleurs.


La vie sur le bivouac s’organise :
Certains ont quelques problèmes de matelas



Mais la solution sera rapidement trouvée


Ça pose juste un problème pour planter les sardines.


Les filles animeront l’apéro


Et Antoine fera une danse de la joie Aveyronnaise devant l’oriflamme gracieusement fournit par Ludo.
Certains diront qu'il s'agit d'une bourrée Auvergnate, mais il nous l'a bien précisé par la suite, c'est une danse faite pour exprimer sa joie quand un évènement important se produit....


Et enfin arrive le retardataire, on peut lancer les hostilités.



Repas de fêtes Tiré Du Sac : omelette basque, magret Landais, boulettes Commingeoises, jambon de Bayonne. On dira qu’on a bien mangé et bien bu.

Évidemment, dans toute soirée il y a des discours…


C’était la partie la plus ennuyeuse du WE, heureusement les boissons pour les laminak nous feront rapidement oublier ce douloureux évènement….

Ensuite les 3 pottocks entamerons une serie de chanson de berger basque et ca durera jusqu'au bout de la nuit....

Le lendemain, reveil matinal pour moi, mais pas aussi matinal que d’habitude… on dort bien en montagne.





Petit déjeuner au bord du précipice.



Etant pour la paix des ménage, l'organisation a racheté un autre pot de Nutella



Au loin, sur la crete, une silhouette inconnu nous observe...



Nous apprendrons plus tard, qu'il s'agit de Fabiola, qui avait suivit Roland jusqu'ici...